11 septembre :Mont d’Or
Le ciel est gris, après mult péripéties nous partons du parking du Mont d’Or à 1415 mètres d’altitude dans la brume, sous le blizzard et la bruine ; la froidure a rapidement raison d’une partie de l’effectif qui fait demi tour, tandis que le reste de la troupe (16 personnes) poursuit son chemin en chevauchant l’arrête et descend jusqu’au lac artificiel du Morond contourné par le nord pour atteindre la jolie cabane, heureusement ouverte qui nous raconte le Mont d’Or et son histoire. Dans le calme et sous l’éclaircie, nous sortons le casse croûte, apprenant que l’or c’était du minerai de fer exploité jusqu’en 1843, avant que l’« or blanc » prenne le relais à partir de 1953. Le temps s’améliore quand nous descendons vers le chalet du Morond et prenons la direction du sud ; plus loin nous traversons la route et remontons sur l’arrête en suisse pour la photo devant un chalet. Enfin, nous repartons vers le nord en cheminant sur l’arrête enivrés(es) du paysage magnifique qui est apparu, découvrant sous le soleil, tout proche à l’est, le Suchet en majesté devant les aiguilles de Baulmes, et plus éloignées au sud, les Alpes. Une longue pause sur le sommet de 1462 mètres avant de rejoindre le parking au terme d’une randonnée de 10 kilomètres et 330 mètres de dénivelé.
12 septembre : la source bleue
Il ne pleut pas ; nous rejoignons la source bleue bien abondée qui sourd de la montagne au dessus du lac de Malbuisson. Puis, laborieusement nous grimpons dans la forêt la pente bien raide mais encore peu glissante au dessus de la rivière, avant de tourner plein sud plus tranquillement jusqu’à la route ; de là, une partie de la troupe rejoint le parking par le hameau de Vezenay, tandis que les autres poursuivent la montée jusqu’aux granges de Malbuisson, avant d’amorcer la descente vers le lac. Après la traversée de la ville nous longeons le lac pour un retour un peu précipité, jetant un coup d’œil sur Saint Point, entrevue au-delà du lac par quelque « fenêtre » dans les « mauvais buissons » et opérons une remontée humide du ruisseau jusqu’à la cascade, et le parking. Un tour de 10 kilomètres et 250 mètres de dénivelé,…et la pluie revient.
Texte et photos : Henri BOZONNET