Eviter la pluie et l’orage nous a amenés, au dernier moment, à nous rendre, à partir de 8h30, au bord du premier plateau du Jura, pas très loin à vol d’oiseau de Lons-le-Saunier. Dans cette journée paisible mais brûlante, notre groupe de 11 personnes (8 femmes et 3 hommes) a parcouru 11,8 km et environ 390 m de dénivelé avec de nombreux arrêts. Effectivement nous avons commencé de nous hisser jusqu’au belvédère de la madone sur le rocher au dessus du village avec son panorama à 360°. Il y avait aussi le vaste puits d’une ancienne citerne d’un château détruit au XVIe s. Nous avons continués au nord, sur la longue crête sèche qui domine la plaine de la Bresse et avons visité le belvédère, en forme de loge, du sommet La Vuarde (554), Durant la traversée du village Geruge, de gros bosquets de fleurs débordant sur la chaussée (rosiers, valériane), de beaux arbres décoratifs (saules), et la chapelle nous ont retenus un moment. Un peu plus loin, il y a eu les prairies vallonnées avec d’esthétiques alignements de rouleaux et les sonnailles d’un troupeau invisible avant d’arriver au remarquable belvédère de Montorient bien aménagé, sur un escarpement rocheux au dessus de la reculée de Vernantois et de la rivière la Sorne, d’où nous avons aperçu Lons. Cet endroit, qui a un passé médiéval et où une équipe locale s’emploie à rénover une partie du domaine, a été choisi pour notre confortable pause de midi. Nous sommes descendus faire le tour du village de Gevingey situé tout en bas, au bord de la plaine. Nous nous sommes résignés à voir le pavillon d’entrée d’un château classé monument historique devenu colonie de vacances d’une banque. Il y avait de grosses bâtisses, une intéressante fontaine avec quelques poissons qui se cachaient du soleil, les fleurs débordaient encore des jardins mais ce bourg ne dispose d’aucun café. Durant la montée du retour, sur une sorte de chemin de crête avec presque en permanence une vue sur la Bresse, nous nous sommes permis de nous étendre sur l’herbe, sous des arbres avec, pendant un moment, le spectacle des cavalcades de 2 chevaux, C’est à Orgelet, autour d’une table ronde d’un café du centre ville, à côté d’un incessant flot de circulation automobile, en particulier de gros camions, que nous avons conclu cette chaude journée. La pluie nous a accueillis à Bellignat.
Texte : Michel Marioton ; photos : M. Marioton et Martine Panier