Journée grise, froide, nous sommes 14 (3 hommes, 11 femmes) à commencer paisiblement notre randonnée d’environ 12,5 km et 340m de dénivelé à partir de la sortie du tunnel routier situé après la Tour du Meix. Nous atteindrons, plus bas, le village d’Ecrille (89hab.). Des ânes, un poney, un grand gîte où l’on dansait, la vive rivière du Merlu et ses cascades, bordée de grosses bâtisses attirent nos regards. L’on apprend que Christine a vécu son enfance dans les pays que nous traverserons. Un four à pain, le cimetière dans l’enclos de l’église, 2 lamas, nous arrêtent un instant avant de remonter vers Orgelet. Il y aura encore l’observation de la dépouille complète d’un renard cachée dans une haie, celle de la fin de la vallée de la Valouse occupée par un grand camping. Plus loin, à la vue d’un imposant bâtiment à allure religieuse, fut évoquée la danse au Barracuda. Nous nous sommes un peu attardés à visiter Orgelet (1571hab.), cité de caractère de Franche-comté avec son église fortifiée contenant un fragment du pavement médiéval du château, ses hôtels particuliers, l’ancien couvent des Bernadines transformé en collège. Puis nous avons grimpé jusqu’au large belvédère aménagé de l’ancien château ruiné afin de pique-niquer après plus de 7km parcourus. Malgré le délicieux nougat de Marie-Hélène, les différents biscuits et chocolat, le café, le refroidissement des corps a vite remis en route l’équipe. Heureusement 2 belles côtes restaient à gravir, une pour rejoindre le sommet panoramique du Mont Orgier avec sa vierge et ses croix et l’autre montée, après le tour de l’enclos de l’église et les habitations avec piscines de Plaisia ( 99hab.). Nous parvenons ainsi à la crête (entre pays de la Petite Montagne et les vallons proches de l’Ain) sur laquelle nous cheminerons pour revenir vers nos voitures.
Texte : Michel Marioton ; photos : Michel Marioton et Henri Bozonnet