C.R. randonnée n° 1 du mardi 05/04/2022 : « Croix de Bramafan »

Ce mardi c’est sans la pluie annoncée pour jeudi prochain. Nous avons été 8 (6 femmes, 2 hommes) à nous engager vers 10h sur les larges chemins, souvent creux, parfois ravinés, autour du vallon de Vaux Févroux à partir d’un parking près de l’église au clocher hexagonal et à la toiture vernissée de Vaux-en-bugey (293m), joli village au caractère médiéval, à proximité duquel fut exploité le 1er gisement de gaz naturel de France. Au début de notre longue ascension, sur la partie ouest de notre itinéraire, nous sommes passés sous des vignes puis, progressivement, en haut, nous avons rencontré la neige, en fine couche, dans les parties encaissées ou très couvertes de notre cheminement. Au bout de la combe, après avoir franchi le ruisseau Le Buizin, la côte s’est nettement raidie avant d’atteindre le GR59 le long du bord Est du massif, qui nous a amené à la Croix de Bramafan (586m, étymologie : qui crie famine) lieu de notre confortable pique-nique. Ce splendide belvédère est situé au-dessus de la ville de Lagnieu, du Rhône, avec une vue sur la plaine de l’Ain, les tours fumantes de la centrale électrique du Bugey. Au cours de l’activité, Mylène et Marie Hélène, en particulier, nous ont régalé, avec leurs productions. Nous avons aussi remarqué le grand nombre de châtaigniers dont certains, assez gros, groupés en faisceaux, étaient soudés ensemble, par 2 ou par 3. Lors de notre retour au point de départ, nous sommes allés sur le promontoire rocheux de la Bottière, observer Vaux févroux, centre de notre circuit, enserré de falaises. La singulière tour isolée et ruinée de Mont Vert, curiosité suivante de notre randonnée, a servi de relais de communication optique entre la tour de Saint-Denis-en-Bugey et Lagnieu. Avant de nous séparer, à la fin de cette promenade d’environ 16 km et 655 m de dénivelé, (un peu plus que ceux annoncés et résultat de l’adaptation à une envie partagée (?) du moment), nous sommes montés en voiture, jusqu’à l’esplanade de la chapelle de Nièvre entourée des cimetières bénéficier d’un excellent point d’observation, ensoleillé, sur le village et son environnement. Il y a une légende, concernant cet endroit de pèlerinage du 12e s., qui dit qu’une statue de la vierge trouvée dans le tronc d’un arbre abattu, emportée au domicile du bûcheron, est revenue toute seule sur son site de découverte.

Texte et photos : Michel Marioton