C.R. Randonnée 1 jeudi 12/05/2022 : Boucle Ordonnaz, Mollard du Don, Innimond

Nous étions 17 (10 femmes, 7 hommes) à dépasser les dernières maisons d’Ordonnaz pour aller découvrir les confins des hauts plateaux du département en direction du Sud. Le voyage en minibus par Hauteville, la gorge de l’Albarine avec ses hautes falaises, Tenay et la petite route étroite et pentue qui fait prendre beaucoup de hauteur, pour atteindre le point de départ de la marche, était très pittoresque. Il y avait une grande gaîté, sous un ciel un peu voilé, pour suivre sur de larges chemins un tracé annoncé assez long. Dans une boucle de la piste, nous avons fait détaler plusieurs chamois. Assez rapidement, nous avons profité de vues sur l’environnement du plateau et sur le village. Le mollard du Don (1218 m) point culminant de la montagne a été facilement atteint tout comme la longue crête du Mont Pela (1152 m) qui était en face de nous à l’Ouest après être redescendus de notre promontoire. Il devenait opportun de nous arrêter sur le pré, si possible à l’abri de la brise, pour casser la croûte. La reprise du mouvement, le long de la crête très panoramique puis dans une descente caillouteuse, jusqu’à la table d’orientation et à proximité de l’aire de parapente a été assez tranquille. Le déchiffrage du paysage a occupé certains d’entre nous. Malgré la brume, le Mont Blanc, une ceinture de massifs enneigés jusqu’à Belledonne sont apparus en arrière plan ; plus proche, il y avait le Colombier et la Dent du Chat, devant nous Belley ressemblait à un village, les importantes ruines du château de Beauretour ont attiré notre regard. La suite de la descente, avec l’approche de plusieurs belvédères en bord de falaise a nécessité plus d’attention et un peu de soin aux égratignures d’un randonneur trop téméraire qui s’est retrouvé sur le dos. A la Croix de La Roche, ce promontoire nous a fait espérer atteindre l’église d’Innimond mais nous ne le ferons pas à cause du détour à effectuer. Après le lavoir fontaine du village, dernier long arrêt, compte tenu que la gérante du café était absente et après le contournement d’une opération de secours à une personne, nous nous sommes lancés à nouveau, à bon rythme, sur les chemins mais, trop de plat, la monotonie, peut être la fatigue, a entraîné un peu d’ennui, l’attente de la fin à laquelle il ne faut pas penser…Le bavardage a bien fonctionné. Jean-jacques en pleine forme de cycliste est allé cueillir quelques narcisses. Tout le monde avait été prévenu qu’une dernière côte, haute de 60 m restait à franchir , « elle a été piquante » comme l’ont qualifié certains d’entre nous ; presque tous, nous l’avons gravi tout droit au lieu de zigzaguer. Au compteur 19,1 km et probablement autour de 600 m de dénivelé. (Michel Marioton)