Départ à 9h de Bellignat d’un groupe de 23 randonneurs (15 femmes, 8 hommes) pour se rendre à Nantey en 1 heure de route. Le ciel est bleu, on ressent une petite brise. L’échauffement consiste à gravir une prairie et passer sous un haut barbelé pour rejoindre la série de larges chemins qui nous permettrons de suivre un itinéraire d’environ 18 km et de 400m dénivelé. Premier arrêt à la Croix du Chêne dominant le Val d’Epy et 2 de ses hameaux. A Tercia nous avons remarqué la belle source et ses talus fleuris de Jacinthes. Là bas arrive aussi la fibre et les travaux liés à celle-ci. A l’issue d’une nouvelle montée, nous avons atteint le village de Poisoux que nous avons contourné avec une vue plongeante sur la plaine à l’ouest, Avant d’effectuer la pause du casse-croûte à 13h, il a fallu grimper dos au soleil, franchir encore un barbelé barrant un chemin balisé abandonné, marcher au mieux sur de l’herbe séchée et à travers des ronces. Enfin nous avons retrouvé une grosse piste panoramique par laquelle nous avons atteint le parking de Vergongeat. Tout au long de notre heure de pause nous avons vu arriver de nombreuses voitures et se constituer de gros groupes de randonneurs que nous croiserons plus tard, dont un de 60 retraités…Durant tous les dimanches de mars, ce site reçoit une multitude de promeneurs attirés par la buvette et surtout le ramassage des jonquilles. Il y a un sens unique de circulation sur les petites routes de ce relief dominant Coligny. Une brève cueillette a précédé la reprise de notre cheminement un peu en montée à travers une forêt d’arbres feuillus et au fur et à mesure de notre progression nous avons vu apparaître des tapis de ces fleurs jaunes. Une précision : les clochettes blanches que nous avons appelé Perce-neige ce sont des Nivéoles. Autre correction, l’agglomération aperçue au Belvédère de St-Jean est St-Amour et non pas Nanc lès-St- -Amour. Le retour vers Nantey s’est effectué sur un chemin balisé très détérioré et encombré de tout ou partie d’arbres qui a succédé à la traversée de prés, de forêts de résineux, au changement de versant de montagne et à une sensible rectification de trajectoire. A l’arrivée, à nouveau, personne ne semblait fatigué.
Texte et photos : Michel Marioton