Nous sommes partis à trente-deux d’Ijean pour rechercher “le pied de mule”, marchant l’amble dans l’odeur des feuilles mortes mouillées et des moisissures; une fois l’empreinte trouvée après quelques détours, d’aucuns se sont essayés à mettre leur pas dans les traces laissé par la bête, (et l’eau) dans le calcaire jurassique.
En descendant, nous avons traversé les “Quatre buis”, buis dont il ne reste que le squelette gris, le panneau indicateur lui même a disparu. Partis au sud ouest pour contourner “Chanriond”, nous nous sommes retrouvés bien éloignés dans la direction de Martignat, et à la pensée du beaujolais, on sentait déjà l’impatience monter, d’autant que le soleil nous avait quitté et la fôrêt était devenue sombre. Heureusement sur les conseils avisés de connaisseurs, nous revenons traverser “Chanriond” pour retrouver le lavoir d’Ijean, bien à temps pour le beaujolais.
Avec les contours et détours pas toujours délibérés nous avons fait 9 km et sans doute davantage de dénivelé que prévu.
Texte: Henri BOZONNET ; Photos: Nicole BOZONNET