Il y avait que la météo prévoyait avec une très bonne fiabilité …un temps variable !
Il y avait que nous nous sommes retrouvés neuf à Lison, quartier de Lavans lès Saint Claude, du nom du torrent qui dégringole de Ravilloles et rejoint ici la Bienne. Nous nous échauffons en marchant à l’Est, entre Bienne et voie ferrée, assez rapidement nous nous glissons au-dessous de cette dernière par un petit tunnel pour grimper dans le Bois du Plan d’Acier. La montée est rude et longue, parvenus.es sur l’arête qui domine la vallée, nous faisons une pause sous de vertes frondaisons, marronnier, cerisier, saule marsault, hêtre,… à la fraîcheur de la citerne de La Bataille, habitat en ruine, marque d’une activité depuis longtemps disparue, et descendons doucement l’arête vers Avignon lès Saint Claude ; là nous « cassons-le crouton », alignés.es et recueillis.es devant l’allée de tilleuls du monument dédié aux quatre morts de la première guerre mondiale. Avec la digestion, c’est la remontée vers l’ouest jusqu’au belvédère de Ponthoux qui nous offre un panorama sur l’urbain et (feu?) l’industriel au-dessus de la vallée, Saint Lupicin, Lavans, Pratz, et parvenons au bout d’une longue descente au village de Ponthoux, commune aujourd’hui déléguée à Lavans. Plus bas, une surprise nous attend pour traverser le Lison, puisque le « pont bleu » quelque peu branlant interdit nous contraint à passer à gué le flot heureusement bien modeste. L’obstacle franchi, nous accompagno ns à distance la descente du petit torrent vers Lison en faisant nous mêmes quelques méandres, enfinnous nous engouffrons dans l’antre bien fraîche du tram, jusqu’aux voitures. Le soleil brille chaudement en cette fin de journée, après cette randonnée de 17,5 km et 750m de dénivelé.
Texte : Henri BOZONNET
Photos : N. &H. B.
